avant d'être le MRC il y avait le MDC lui même venu du CERES

Publié le par MRC Cahors

HISTOIRE





Comment est né le MDC ?
Le Mouvement des Citoyens est un parti politique jeune. La majorité de ses militants ne vient pas, contrairement à une opinion fréquemment répandue, du parti socialiste mais de divers milieux de gauche ou du terrain syndical. Beaucoup de ses membres n'avaient jamais appartenu à une organisation politique. Les fondateurs du MDC -Jean-Pierre Chevènement, Didier Motchane, Max Gallo et Georges Sarre- sont pour la plupart issus d'un des courants du parti socialiste : le Centre d'Études, de Recherches et d'Éducation Socialiste, ou CERES.

Créé juste après la guerre d'Algérie en 1966, le CERES a pris le nom de « Socialisme et République» en 1985. Le CERES n'était pas l'aile gauche classique d'un parti social démocrate comme on pouvait en trouver ailleurs en Europe.

Le CERES, qui a existé de manière autonome et visible, a fourni l'axe idéologique du Parti socialiste. Ce courant était fondé sur deux principes :

1 - la logique capitaliste, responsable de l'injustice et de l'inégalité des conditions de vie des citoyens, devait être remise en cause.

2 - la gauche, partagée pour l'essentiel entre socialistes et communistes, devait s'unir.

Le CERES a joué un rôle décisif au Congrès d'Epinay en 1971. Quoique minoritaire avec 8,5% des voix , il avait la clef de la majorité et a permis l'arrivée de François Mitterrand à la tête du parti socialiste. Il a également apporté à ce même congrès l'essentiel du discours du nouveau parti.




Le CERES à travers l'histoire du parti socialiste :

Après la prise du pouvoir par la gauche en 1981, trois désaccords sont progressivement apparus entre le CERES et le parti socialiste sous François Mitterrand.

1 - Le CERES a refusé le tournant libéral pris en 1983. En mars 1983, Jean-Pierre Chevènement, alors Ministre d'État, Ministre de la recherche et de l'industrie, démissionne du gouvernement.

2 - Le CERES a refusé "l'alibi" utilisé par les socialistes pour habiller leur conversion en sociaux-libéraux : l'Europe libérale, c'est-à-dire la construction européenne, telle qu'elle a été retenue par François Mitterrand.

Le CERES approuvait la construction européenne mais s'opposait à celle qui lui était présentée. Ce différend s'est retrouvé au moment de la signature du traité de Maastricht puis du référendum sur sa ratification.

3 - Le troisième désaccord, décisif, est issu des conséquences de ces choix économiques et européens sur l'ordre du monde. En particulier sur les rapports entre la France, l'Europe et les États-Unis. L'alignement de l'Europe sur les positions américaines s'est traduit par la crise et la guerre du Golfe en 1990 et 1991. Il a amené Jean-Pierre Chevènement à démissionner de son poste de Ministre de la Défense en janvier 1991.


   
  
  
  
  
  
Quand le MDC a-t-il été créé ?
En 1985, le CERES prend le nom de « Socialisme et République ». Il estime que s'il ne retrouve pas le sens de la République et ses valeurs, les socialistes ne se distingueront plus des libéraux. Jaurès disait déjà : « le socialisme, c'est la République poussée jusqu'au bout ».
Le MDC se constitue en 1992 mais son existence
en tant que parti politique autonome débute
officiellement au congrès de Saint-égrève en 1993, à la suite des élections législatives. Le texte fondateur de Saint-Egrève intitulé « L'autre politique » demeure aujourd'hui encore l'expression des positions du Mouvement des Citoyens. Ce texte a constitué la base du programme du MDC pour les dernières élections législatives en 1997.
Peut-on situer le MDC entre le PC et le PS ?
Le Mouvement des Citoyens se définit par ses choix politiques et sociaux. Ces choix présentent des points de convergence et des points de divergence avec le Parti Communiste comme avec le Parti Socialiste. Avec le PC, une critique commune sur la manière dont est conduite la construction européenne a permis la présentation de candidats communs dans une soixantaine de circonscriptions aux dernières élections législatives.

 
 
 
 
 
 
Quelles sont les idées force qui sous-tendent l'action du MDC ?
Le MDC estime que la question sociale et la question de la nation ne peuvent pas être séparées. La nation ne doit pas être abandonnée au nationalisme de droite et encore moins d'extrême-droite. La nation constitue par excellence l'espace de la démocratie. Sans doute existe-t-il à l'intérieur de ses frontières -la commune, la région, le département- ou au-delà -l'Union européenne- d'autres espaces politiques. Mais le seul espace civique de plein exercice où le débat entre citoyens peut s'organiser (et non pas entre fonctionnaires, spécialistes, magistrats, opérateurs de marché...), demeure l'espace national. C'est la raison pour laquelle l'espace national est le seul à pouvoir structurer politiquement le champ social.

La construction européenne libérale actuelle vise au contraire à dissoudre l'espace national au profit des «régions».

De cette constatation, se dégagent deux idées force, qui proviennent de l'histoire de l'Europe, et en particulier de celle du mouvement ouvrier :

1 - développer la démocratie sociale et non la sociale-démocratie. Contrairement à la pratique américaine de la démocratie, qui est cantonnée à la sphère des institutions politiques et à une fausse alternance entre deux partis identiques, la démocratie sociale doit s'exercer dans tous les domaines de la vie politique, économique et sociale et offrir un véritable débat contradictoire.

2 - fonder l'ordre du monde par la coopération entre les nations et non sur l'hégémonie des empires.

La conception républicaine de la démocratie demeure plus que jamais d'actualité. La gauche a le devoir de porter cet espoir.

 

 

 

 



 
Repères chronologiques
1956 Création du CERES par Jean-Pierre Chevènement
1968 Grève étudiante et ouvrière en mai
1972 Programme commun de gouvernement de la gauche
1981 Victoire de la gauche aux élections
1983 Tournant libéral. Démission de Jean-Pierre Chevènement, ministre d'État, ministre de la recherche et de l'industrie
1985 Création du courant « Socialisme et République » à l'intérieur du PS
1991 Guerre du Golfe. Démission de Jean-Pierre Chevènement, ministre de la défense
1992 49% de NON au référendum sur le traité de Maastricht. Lancement du Mouvement des Citoyens, par Jean-Pierre Chevènement et Max Gallo, le 30 août
1993 Congrès constitutif du Mouvement des Citoyens à St-Égrève en décembre
1994 Congrès de Belfort
1996 Congrès de St-Nazaire
1997 Victoire de la gauche aux élections législatives
Deux sénateurs  
Paul LORIDANT (91)
La page du Sénateur-Maire des Ulis sur internet
Commission des finances du Sénat

Jean-Yves AUTEXIER, sénateur de Paris

 

 
Huit députés  
Pierre CARRASSUS (77) Commission des affaires culturelles
Jean-Pierre CHEVENEMENT (90)  
Jacques DESALLANGRE (02) Commission de la production et des échanges
Jean-Pierre MICHEL (70) Commission des lois

Georges SARRE (75)
la page de Georges Sarre sur internet
contact@georges-sarre.net

Commission des affaires étrangères
Gérard SAUMADE (34 - apparenté) Commission des Finances
Bernard Seux 9ème circonscription du Pas-de-Calais  

Michel SUCHOD (24)

Commission des Finances

 

Deux députés européens

 
Sami NAIR membre de la commission internationale

 

derniere phase le MDC se fond dans le Pôle Républicain
"Le Pôle Républicain est le nom de l'organisation qui regroupait les comités de soutien à Jean-Pierre Chevènement pour la campagne de l'élection présidentielle de 2002. Le 26 janvier 2003, lors du congrès fondateur du Mouvement républicain et citoyen, le Pôle Républicain se transforme en confédération regroupant le Mouvement Républicain et Citoyen et les organismes associés. Le Pôle Républicain a cessé ses activités au début de l'année 2004."


congrès constitutif de Saint Pôl sur Mer (les 25 et 26 janvier 2003) et modifiés par les congrès de Paris-Japy (31 mars au 2 avril 2006) et du Kremlin-Bicêtre (21 et 22 juin 2008).


Il est constitué une formation politique au sens de l’article 4 de la Constitution française dont le nom est « Mouvement Républicain et Citoyen ».

Le MRC en tant que parti se substitue au Pôle républicain dont il assure la continuité juridique. Celui-ci demeure comme rassemblement du parti, des associations agréées et organismes associés se reconnaissant dans la déclaration de principes. Un comité d’orientation réunit à parité les représentants désignés par le MRC et ceux désignés par les associations et organismes associés.

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